Nous avons rencontré la pianiste Marie-Ange Nguci à l’occasion de la parution de son premier cd, et quelques jours avant le concert qu’elle donnera à la salle Cortot, à Paris.
Marie-Ange Nguci évoque le programme de ce cd, consacré aux deux grands triptyques de César Franck pour le piano, à Saint-Saens, Thierry Escaich et à la chaconne de Bach transcrite par Busoni (Mirare). Elle revient sur cette dernière oeuvre, qui est, pour elle, plus une évocation, une paraphrase pianistique, qu’une transcription proprement dite. Marie-Ange Nguci nous parle de la virtuosité, quand elle a une signification musicale, de ses maîtres, de son répertoire, et de son éducation musicale en Albanie, où elle a vécu jusqu’à l’âge de 13 ans. Elle jouera le 10 novembre prochain à 20 heures 30, à la salle Cortot, à Paris, un programme qui reprend pour partie celui de son disque (Bach et César Franck) et qui nous permettra également d’écouter la 6ème sonate de Serge Prokofiev et Gaspard de la nuit de Maurice Ravel.