Fin janvier, la Philharmonie de Paris a consacré tout un week-end au compositeur allemand Karlheinz Stockhausen (1928-2007).
Concerts du soir (Gruppen, Mantra, Klavierstücke), concerts-promenades (Tierkreis), ateliers découverte, leçon de musique (Pierre-Laurent Aimard), tables rondes, concerts d’après-midi (“Tokyo 1966”), cycle de culture musicale, atelier électronique (“Classic Lab”), café-musique (Arnaud Merlin), ateliers de pratique musicale… et parution aux éditions de la Philharmonie, label La rue musicale, d’une collection de textes et d’entretiens de Stockhausen, Ecouter en découvreur.
Tout était mis en œuvre pour aborder le compositeur sous tous les angles. Nos éditeurs, Constance Clara Guibert et Christophe Dilys, se sont rendus sur place. Ils ont parcouru la Philharmonie I et la Philharmonie II pour se rendre à tous les événements proposés la journée du 31 janvier. Ils en ont tiré deux textes – deux manières de se demander comment parler de musique contemporaine, en termes de moyens de communication ou de théorie de la réception. Ils ont rencontré Stéphane Roth, directeur éditorial de la Philharmonie de Paris. Ils ont commandé un texte à Annelies Fryberger, musicologue, chercheuse à l’IRCAM, qui s’est appuyée pour l’écrire sur les concerts de Gruppen et de Mantra. Et proposent une lecture de la conférence du musicologue Laurent Féneyrou sur le rapport de Stockhausen à la religion.