Vadim Gluzman
Vadim Gluzman © Marco Borggreve

Intensité et musicalité d’un “soliste chambriste”, entretien avec Vadim Gluzman

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Vadim Gluzman a fait ses débuts avec l’orchestre de Paris, dans le deuxième concerto de Prokofiev le 14 décembre à la Philharmonie de Paris. Nous l’avons rencontré la veille, après une répétition avec l’orchestre, dirigé pour l’occasion par Juraj Valcuha.

 

 

Né en 1973, Vadim Gluzman évoque ses premières années dans l’Ukraine communiste, son émigration vers Israël en 1990, ses maîtres et sa découverte de la musique de chambre, alors déconsidérée en Union Soviétique. L’interprète n’oublie pas certaines de ses admirations : David Oïstrakh, Henryk Szeryng, Isaac Stern… et le chef d’orchestre Neeme Järvi. Avec ce dernier et l’orchestre National d’Estonie,  il vient d’enregistrer les deux concertos pour violon et orchestre de Prokofiev (label Bis). Le violoniste nous parle également de sa passion pour la création, fait montre d’une curiosité sans faille, évoque certains de ses anciens enregistrements, tel celui du beau et méconnu quintette à cordes de Max Bruch.

 

Avocat, chargé de la programmation des concerts de musique classique pour le Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme, réalise des interviews depuis une dizaine d'années pour différentes radios. A une passion (avouable) pour Audrey Hepburn, Jacques Becker, Ernst Lubitsch, Billy Wilder, et (inavouable) pour Jerry Lewis. Quatre films au pinacle de sa cinéphilie: "Ariane" (avec Audrey Hepburn), "Edouard et Caroline" (de Jacques Becker), "Vertigo" (Hitchcock) et "Le Pigeon" de Mario Monicelli.

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