Anaïs Gaudemard
Anaïs Gaudemard © Jean-Baptiste Millot

Dans le salon de Joséphine de Beauharnais, entretien avec Anaïs Gaudemard

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Nous avons rencontré Anaïs Gaudemard quelques jours avant le concert qu’elle a donné dans le cadre de la saison musicale des Invalides. La harpiste donnera également un récital le 5 décembre prochain à 12 heures 30 à l’auditorium du Louvre consacré à un répertoire italien courant de Domenico Scarlatti à Nino Rota.

Cet entretien, auquel a participé le Prince Joachim Murat, descendant du maréchal d’Empire Joachim Murat, et également arrière petit fils de la comtesse Lily Pastré – initiatrice du festival d’Aix en Provence, et qui a protégé notamment Clara Haskil et Lily Laskine durant l’occupation – évoque la figure de Joséphine de Beauharnais, et son amour du répertoire pour la harpe. Anaïs Gaudemard a donné ce concert, le 4 novembre aux côtés du flûtiste Philippe Bernold, et de la soprano Raquel Camarhina. Un programme qui s’ouvre par Mozart, et se termine par Jean Cras, en raison du passé d’officier de marine de ce dernier. Anaïs Gaudemard nous parle de René-Nicolas-Charles Bochsa, harpiste de premier plan, compositeur… et également repris de justice. Condamné à douze ans de travaux forcés pour avoir notamment contrefait la signataire de plusieurs personnes, dont Méhul et Boieldieu (!) ce dernier également interprété lors de ce concert. Les trois musiciens ont aussi interprété du Glück, du Chopin et une oeuvre de Martin-Pierre d’Alvimare, maître de Marie-Antoinette, Joséphine de Beauharnais et sa fille Hortense.

 

 

 

Avocat, chargé de la programmation des concerts de musique classique pour le Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme, réalise des interviews depuis une dizaine d'années pour différentes radios. A une passion (avouable) pour Audrey Hepburn, Jacques Becker, Ernst Lubitsch, Billy Wilder, et (inavouable) pour Jerry Lewis. Quatre films au pinacle de sa cinéphilie: "Ariane" (avec Audrey Hepburn), "Edouard et Caroline" (de Jacques Becker), "Vertigo" (Hitchcock) et "Le Pigeon" de Mario Monicelli.

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