A l’occasion de la parution d’un disque consacré à des oeuvres vocales de Vivaldi (Ambronay Éditions), nous avons rencontré Geoffroy Jourdain.
Jourdain, qui dirige les Cris de Paris, choeur et orchestre, évoque la Venise des XVIIème et XVIIIème siècles, les voix féminines, l’énigme que constituent ces partitions écrites pour des choeurs à quatre voix, dont des voix d’hommes, alors qu’elles étaient destinées uniquement à des interprètes féminines. Il nous parle des Cris de Paris, et de ses vocations multiples, d’Israël en Egypte, des résidences de l’ensemble à l’opéra de Reims, Levallois et Enghien-les-Bains. Et de manière inattendue, il évoque le Dibbouk, mis en scène par Benjamin Lazar et Louise Moaty.