Jean-Philippe Lafont
Jean-Philippe Lafont © DR

Hommage, partage, émotion, entretien avec le baryton Jean-Philippe Lafont

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A l’occasion de la parution d’un disque consacré à des interprétations diverses de la Marseillaise durant la grande guerre, Jean-Philippe Lafont s’est confié à notre micro.

 

 

Plaisir, partage, émotion, pourraient être les mots clefs d’un autoportrait du “comédien à tessiture variable”, ainsi qu’il se définit lui-même. Jean-Philippe Lafont évoque le pianiste Cyrille Lehn avec qui il a enregistré ce disque (label Hortus), par lequel est rendu hommage aux morts et mutilés de la guerre de 14/18. Sans oublier la figure de Manuel Rosenthal, sous la direction duquel il avait joué et enregistré trois Offenbach mémorables, son professeur Denise Dupleix… à qui il continue de demander des conseils, et bien d’autres. Le baryton, si connu pour des interprétations mémorables à l’opéra, livre sa passion pour le lied et la mélodie, et dit l’importance du texte, son apprentissage,  préalable à  toute interprétation musicale. Un entretien qui laisse une empreinte émouvante, sa voix parlée procure le même plaisir que sa voix chantée, chaleureuse et nous a passionnés.

 

Avocat, chargé de la programmation des concerts de musique classique pour le Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme, réalise des interviews depuis une dizaine d'années pour différentes radios. A une passion (avouable) pour Audrey Hepburn, Jacques Becker, Ernst Lubitsch, Billy Wilder, et (inavouable) pour Jerry Lewis. Quatre films au pinacle de sa cinéphilie: "Ariane" (avec Audrey Hepburn), "Edouard et Caroline" (de Jacques Becker), "Vertigo" (Hitchcock) et "Le Pigeon" de Mario Monicelli.

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