Nous avons rencontré la pianiste Ludmila Berlinskaïa à l’occasion de la parution de ses deux derniers disques, consacrés à des oeuvres qui lui sont particulièrement chères.
Ludmila Berlinskaïa publie chez Melodia un disque qui réunit certaines des oeuvres qui constituent le coeur de son répertoire, Sonate opus 109 de Beethoven, Sonate-Réminiscence de Medtner, Kreisleriana de Schumann et Valses nobles et sentimentales de Ravel. Par l’effet du hasard, ces oeuvres se terminent toutes dans la douceur ou l’effacement de l’interprète. La pianiste les jouera le 2 février prochain à la salle Gaveau. Ludmila Berlinskaïa, qui a très bien connu Sviatoslav Richter, parle de son interprétation de la sonate de Medtner, et du fait qu’elle ne parvenait pas à jouer cette oeuvre du vivant du pianiste. Elle évoque la figure de son père, le violoncelliste Valentin Berlinsky, du mythique quatuor Borodine.
Revenant sur Medtner, compositeur trop peu joué en France, elle nous parle de son enregistrement de son quintette avec piano, qu’elle interprète aux côtés du New Russia Quartet. Un disque Melodia, sur lequel ils interprètent également le quintette de Chostakovitch, l’ouverture sur des thèmes juifs, de Prokofiev, et un sextuor d’Alexey Kurbatov, en compagnie du clarinettiste Igor Fedorov.