Nous avons rencontré le philosophe Marc Goldschmit à l’occasion de la parution d’un livre consacré aux opéras de Wagner et Mozart, « L’opéra sans rédemption ou Eros musicien » (Editions Aedam Musicae).
Marc Goldschmit, agrégé et docteur en philosophie, analyse l’opéra wagnérien – son art, sa politique et sa religion – pour en mesurer la portée et les enjeux. Il évoque la musique, la politique, l’antisémitisme, qu’on trouve non seulement dans les écrits du compositeur, mais également sous-jacents, dans la quasi intégralité de ses opéras. Il nous parle de la vision de Thomas Mann et de Luchino Visconti dans « Mort à Venise ». Puis il en arrive à sa passion pour les opéras de Mozart, aux antipodes de ceux de Wagner.