Nous avons rencontré le clarinettiste Patrick Messina à l’occasion de la parution de son dernier CD, consacré à Robert Schumann.
Nous l’avions reçu il y a quelque temps, juste avant un concert de l’Orchestre National de France, dirigé par Bernard Haitink, lors duquel Patrick Messina avait interprété le concerto pour clarinette de Mozart. Il avait évoqué ce chef d’orchestre, ainsi que Riccardo Muti, avec lequel il avait enregistré ce concerto. Il revient sur ces deux grandes figures, tout en évoquant son dernier disque, consacré à des oeuvres chambristes de Robert et Clara Schumann (Aparté). Il y est aux côtés du pianiste Fabrizio Chiovetta et de l’altiste Pierre Lenert, auxquels le lie une complicité musicale et amicale. Patrick Messina nous parle de ces oeuvres, compagnes de toujours, de la douleur qui émane d’elles, du regard que porte Schumann sur l’enfance. Certaines des pièces interprétées étant des transcriptions de ses pièces pour enfants pour piano à quatre mains. Patrick Messina évoque également David Krakauer, qui fut son maître, et le rôle du clarinettiste solo au sein d’un orchestre, en l’occurrence le “sien”, l’Orchestre National de France, ainsi que Pelléas et Mélisande, que l’orchestre interprétera sous la direction de Louis Langrée, dans les versions de Debussy, Fauré et Schönberg.