Nous avons rencontré l’organiste Thomas Ospital à l’occasion de la parution d’un cd consacré à Franz Liszt.
Thomas Ospital nous dit en quoi le langage Lisztien, à l’orgue, est si différent de celui des compositeurs qui l’ont précédé, ou de celui de ses contemporains, tels Mendelssohn ou Schumann. Il revient sur la construction du programme de ce CD, « Franz Liszt, une divine tragédie » (Label Hortus), et en particulier sur l’immense chef d’oeuvre qu’est la Fantaisie et Fugue sur le choral « Ad nos ad salutarem undam » et la transcription par Louis Robillard du poème symphonique Orphée. Il nous parle des conditions d’enregistrement de ce disque, en l’église Saint Eustache, dont il est co-titulaire du grand-orgue. Thomas Ospital parle du travail d’accompagnateur de films muets, à propos de la projection, le 20 décembre prochain, du Meccano de la Générale, de Buster Keaton, à l’auditorium de Radio France. Sans oublier sa contribution à la musique du film Django, consacré à Django Reinhardt, et l’émerveillement renouvelé de jouer sans cesse sur des instruments différents.